philippebonijol

Afin de bien protéger un support contre le vieillissement prématuré, il faut appliquer un ensemble de plusieurs couches compatibles, de natures et de fonctions différentes mais complémentaires. Cet ensemble permet d’obtenir une protection, une texture, une couleur…

la première couche directement appliquée sur le support assure le contact, l’adhérence et peut apporter des propriétés spécifiques comme la protection contre la corrosion :
Sur un support non absorbant (métal ou plastique), on parle de primaire.
Sur un support absorbant (bois ou maçonnerie), on parle d’impression.

La ou les couches suivantes servent à masquer les inégalités du support, et à apporter un effet de barrière ou encore à remplir d’autres fonctions spécifiques.
Ce sont les sous-couches, ou couches intermédiaires.

La dernière couche est la finition, elle apporte l’aspect visuel final.
C’est elle aussi qui est en première ligne pour résister aux agressions diverses : la lumière, la température, les chocs, les rayures, ainsi que le contact avec des substances chimiques.

Même si elles sont de nature équivalente, il existe plusieurs catégories de peintures, et leurs compositions varient bien souvent en fonction du mode d’application.


- Les peintures décoratives (peintures "bâtiment" et "grand public").

Supports : maçonnerie, bois, métal ou plastique.
Application : sur chantier ou chez soi.
Matériel : à la brosse, au rouleau, au pistolet pneumatique, au pistolet airless.
Formation du film : séchage à température ambiante.


- Les peintures industrielles

Supports : bois, métal ou plastique.
Application : en atelier généralement sur une chaîne de mise en peinture.
Matériel : au trempé, par aspersion, au pistolet (pneumatique ou électrostatique), au pistolet airmixt ou airless.
Formation du film : séchage à température ambiante, au four, ou par photo polymérisation.


- Les peintures « marine et anticorrosion »

Supports : des structures métalliques volumineuses.
Application : sur chantier.
Matériel : à la brosse, au rouleau, au pistolet pneumatique, au pistolet airless.
Formation du film : séchage à température ambiante.

Il existe bien souvent deux grandes catégories de déchets (déchets de produits et déchets d’emballages) comme tous les déchets industriels, ils sont classés de la manière suivante :

- déchets « assimilables aux déchets ménagers », ce qui est rarement le cas puisque celui-ci ne doit pas être souillé.

- déchets « industriels spéciaux », en application de la directive 75/442/CEE relative aux déchets, modifiée par la directive 91/156/CEE.


Dans le second cas, il existe un catalogue où sont identifiés tous les déchets considérés comme dangereux.

Les déchets provenant de la fabrication, de la formulation, de la distribution et de l’utilisation de produits de revêtement ( peintures, vernis, colles, mastics et encres d’impression) sont répertoriés sous la rubrique 80 00 00 du décret du 15 mai 1997.

Les déchets d’emballages sont définis par le décret du 13 juillet 1994, qui décrit, l’ensemble des déchets d’emballage en papier, carton, métal, plastique, verre. Les seuls modes d’élimination autorisés sont la valorisation par recyclage, le réemploi ou toute action visant à obtenir des matériaux réutilisables ou de l’énergie.
Toutes ces obligations sont imposées au détenteur de l’emballage usagé qui a le choix entre :
- soit assurer lui-même la valorisation dans une installation agréée.
- soit remettre ces emballages à l’exploitant d’une installation agréée.
- soit les remettre à un intermédiaire qui assurera la valorisation dans une installation agréée.

Dans ces deux derniers cas, la cession doit se faire obligatoirement à l’aide d’un contrat écrit.