03/06/2008

Une peinture murale qui purifie l’air

Il existe une peinture murale qui permet de purifier l’air en détruisant ses composants polluants.
L’élément clé de cette peinture est le dioxyde de titane (pigment blanc). L’énergie des rayons UV est absorbée par la surface qui se transforme en une zone très réactive.
Le contact avec l’air engendre des liaisons organiques oxygénées qui entraînent la décomposition de certaines molécules se trouvant à proximité.

Il suffit donc de disposer de ce dioxyde de titane modifié dans une couche de peinture, et de l’exposer à la lumière du jour ou même artificielle, pour permettre au contact de sa surface cette décomposition des polluants de l’air, comme le monoxyde de carbone, les oxydes d’azote, le formol, le dichloroéthylène, le benzène.

Lors des tests effectués dans un bureau repeint, la concentration des polluants de l’air a baissé en quelques jours d’environ 80%.

30/04/2008

Peintures décoratives écologiques

Pour savoir si une peinture décorative est écologique, le consommateur a maintenant à sa disposition plusieurs critères qu’il peut lui-même contrôler.

--- Il doit s’intéresser à la quantité de solvants qu’elle contient ---
Depuis le 1er janvier 2008, une directive européenne oblige les fabricants à réduire la quantité de solvants (substances nocives pour la santé) dans les peintures. Cette dernière, fixe des seuils de C.O.V. (composés organiques volatiles) à ne pas dépasser. Le consommateur à la recherche d’une peinture respectueuse de l’environnement peut donc se référer à la teneur en C.O.V. du produit, obligatoirement inscrite clairement sur le pot.

--- Il peut aussi choisir une peinture NF environnement ou Ecolabel Européen ---
Autres éléments offrant un certain nombre de garanties aux consommateurs, les écolabels officiels délivrés par l’Afnor. Ils certifient la teneur réduite en solvants et l’absence de certaines substances dangereuses.Les écolabels officiels garantissent à la fois aux produits la limitation de leurs impacts environnementaux, mais de plus leurs efficacités, comme par exemple le pouvoir couvrant.

25/03/2008

REACH = Handicap lourd

REACH a pour but d’imposer, depuis le 1er juin 2007, un niveau élevé de protection de la santé humaine et de l’environnement au sein de l’Union européenne.
En réalité, nous subissons la volonté des peuples d’Europe qui, de plus en plus, refusent le risque. REACH est arrivé après l’impact de l’amiante. L’idée que le grand public se fait de nos métiers en a été souillée, la chimie a mauvaise réputation, notamment dans les medias qui font l’opinion publique.

Nous avons là un débat de société qui concerne toutes nos entreprises, chacun veut vivre dans un monde plus sain. Nous voulons qu’aucune matière ne puisse désormais être utilisée si elle présente un risque.

Toute substance fabriquée ou importée en quantité d’une tonne ou plus par an, doit être enregistrée. Cet enregistrement implique de fournir des informations sur les propriétés de la substance et les utilisations identifiées.
Indiscutablement, les matières premières fabriquées dans l’Union européenne seront pénalisées par un coût supplémentaire du fait des dépenses d’évaluations et de montages de dossiers d’enregistrement. Cela va engendrer une hausse du prix de ces matières premières et donc des produits finis.
REACH est une charge de travail considérable qui va exiger plus de temps que nous l’avions estimé. Les PME de moins de 50 personnes seront, je le crains, à la peine, c’est évident.
Nous allons donc vers des ruptures brusques, qui mettront des industriels en difficulté. Il existe 100 000 substances actuellement utilisées qui devront faire l’objet de ces autorisations. La remise en cause de nos habitudes peut devenir un stimulant, pour ceux capables d’investir et de mener à terme la recherche fondamentale dans nos professions. Mais de nombreuses PME européennes, qui sont le tissu industriel de nos pays, ne pourront faire face aux impacts financiers de REACH.
Effectivement, le piège pour l’Europe et son industrie vient de ce que nous allons nous trouver prisonnier d’un cadre rigide, alors que nos compétiteurs indiens, chinois ou latino-américains, par exemple, ne le seront pas. Nous devons utiliser des substances et des préparations enregistrées, tandis que les produits finis importés (pièces détachées auto, meubles…) qui seront revêtus d’un vernis ou d’une peinture, qui seront assemblés par une colle quelconque, pourront entrer sans contrôle particulier dans nos pays.

REACH apparaît donc, que le législateur le veuille ou non, comme un handicap lourd, mais aussi périlleux, face à une concurrence déloyale.